On est dimanche 29 janvier 2006, il est 18h30 : début de l’aventure Mexique.

Après des adieux assez difficiles sur le quai de la gare le train part et c’est parti pour 36h de voyage. L’arrivée du TGV a l’aéroport Charles de gaulle devait être effective à 22h30 mais c’était sans compter sur la vague de froid et de neige qui paralyse actuellement la France. Donc finalement je suis arrivée à minuit au terminal 2. Pour une fois j’étais assez contente que la SNCF soit en retard car il est toujours préférable de dormir dans un train bien chauffé que dans l’aéroport de paris. Après avoir pris le bus pour aller au terminal 1 je fais un petit tour du terminal et trouve un coin sécurisant où se trouvent 2 couples et un vigil. Je m’installe donc du mieux que je peux pour passer la nuit : un sac sous la tête, un autres dans les bras et les pieds sur la valise. Je somnole deux trois heures puis après le froid se fait trop sentir je vais donc me chercher un café a 4h du mat. En faisant un petit tour on s’aperçoit qu’il y a quand même pas mal de personne qui passent la nuit dans l’aéroport. Encore quelques heures d’attente et ensuite on embarque. Tony  arrive a 9h du matin, on enregistre les bagages après un interrogatoire de fou car en fait on a pris la compagnie United Airlines (souvenez vous les 2 tours du 11 septembre c’est eux).

Ensuite il faut encore patienter jusqu'à 12h30 pour monter dans l’avion. On nous propose quelques films mais le sommeil me gagne très vite. On arrive à Washington à 15h heur local, il faut reprendre les bagages et les faire réenregistrer car les américains n’ont pas confiance en la douane française. On remplis je ne sais pas combien de papier pour la douane : avez vous de la viande, des plantes,… restez vous en amerique pour longtemps,… A 17h on redécolle dans un plus petit avion. Je suis à coté d’une veille mexicaine qui fait sa prière au décollage et à chaque turbulence. Un peu pus elle me ferait flipper. Enfin à 21h30 arrivée a mexico. La encore on rempli des papiers et notamment le FM (migration). Normalement on doit garder le double pour pouvoir sortir du territoire quand on s’en va sauf que moi je n’ai jamais eu de double. Ahhhh je veux pas rester enfermer au Mexique !!! Bon on verra ça au retour dans 6 mois…

Dès la douanes passée Serge Tamari notre tuteur nous attendait. Présentation et c’est partie pour 2h de route pour rejoindre Cuernavaca. Bon Mexico c’est immense. En fait quand on atterri on voit des maison a perte de vu et surtout le plus impressionnant c’est que l’aéroport est en plein centre ville donc l’avion descend presque sur les maisons. Moi j’aurais pas confiance d’habiter si près de l’aéroport.

Bon bien sur on s’est perdu je ne sais combien de fois dans mexico et on est arrivé a l’appart a 1h du matin. Notre appart est sympa avec 2 chambre, une cuisine, unes salle de bain, une pièce supplémentaire mais pas de meubles. Heureusement Tamari  nous a mis un lit chacun, une table, un frigo et une gazinière.

Le lendemain matin on est réveillé a 6h par les voisins car ici l’isolation est inexistante et on a l’impression que le voisin est chez nous !!! Vers 10h on décide de se diriger vers l’IMTA (Instituto MExicano de Tecnologia del Agua) où on va travailler. C’est à 25 minutes mais le hic c’est que pour y aller faut longer une nationale (il y a des trottoirs quand même) avec un trafic de fou donc ta la tête comme une pastèque quand t’arrive au boulot. Donc objectif numéro 1 : trouver des personnes à l’IMTA qui vienne en voiture !!

A 3h Tamari arrive et nous emmène manger. Enfin on va goûter la cuisine traditionnelle mexicaine. Quand tu longe la route il y a un rabatteur a chaque restau qui agite un torchon de couleur et crie de venir chez lui. Le restau où on est en faite une grande terrasse près d’une étendu d’eau. Je choisie un cocktail de crevette avec una agua de lemon. Précision au Mexique on mange avec la musique très forte ce qui n’est pas pratique pour parler mais bon c’est la coutume ici. Ensuite Tamari nous emmène faire des courses et là on tombe de haut. En fait le Mexique n’est pas si pauvre que ça loin de là et les prix sont les mêmes qu’en France. Le supermarché est comparable au carrefour en France.

A 18h on décide d’aller courir mais d’abord faut que j’aille acheter des tennis. Après avoir essayé 6 paires différentes pour trouver ma taille (38 ça existe pas au Mexique,38=25mexicain), on va vers le stade. Enfin ce qu’ils appellent le stade. En fait c’est une étendu de poussière plutôt mais bon on fait avec. Le soir au lit à 10h car il n’y a pas de télé, pas Internet donc en clair rien à faire et puis demain début du boulot.