Et nous revoila parti en vagabondage .cette fois ci c’est nicolas qui s’est chargé à 100% du programme et des réservations. Destination Budapest pour le nouvel an.
Après avoir fêté noël dans le « Nord » de la France (comprendre Rouen), nous redescendons en voiture au milieu de nos montagnes (Grenoble) le 26 décembre. A peine arrivé pas le temps de souffler, il faut préparer les bagages car demain direction la suisse pour prendre l’avion pour Budapest.
Ce voyage commence donc sur les chapeaux de roues comme vous pouvez le voir.
27 Décembre le voyage commence.
Jour 1, 27 Décembre
Réveil à 5h du matin, on charge le sac, on ferme le coffre et nous voilà parti direction Genève. Tout se déroule parfaitement jusqu’au moment où nous devons passer la frontière suisse, le GPS n’a pas les cartes européennes et nous ne savons pas quelle route prendre pour ne pas rentrer sur l’autoroute payante. Finalement Nicolas réussira à négocier moitié prix une vignette 2009 qui se périme dans deux mois.
Une fois localisé le parking longue durée il faut désormais trouver une place. Et la ce n’est vraiment pas gagné. Le parking affiche complet mais il est « toléré » de se garer le long des rambardes. Mais même la pas facile de trouver un espace libre…. A enfin un petit trou pour nous faufiler.
Et voilà nous enregistrons notre sac de voyage et attendons patiemment devant la porte d’embarquement. Tout va bien. On peut se poser, ranger les papiers,… ben elle est où ma carte bleue ? oh merde je l’ai laissé dans la voiture sur le tableau de bord… vous l’aurez deviné c’est de Nicolas qu’il s’agit. Bon pas le temps de retourner la bas, croisons les doigts pour ne pas se faire braquer la voiture. Heureusement j’avais pris ma CB au cas ou, j’ai bien fait.
Nous embarquons dans l’avion les derniers, Nicolas ne veut pas faire la queue debout, moralité on voyagera séparé…bof bof.
Arrivée à budapest je me mets en mode touriste et nicolas en mode guide touristique. Il fait changer de l’argent, nous conduit au bus puis au métro, puis enfin à l’hôtel.
Il a réservé un super hôtel 3 étoiles tout neuf, insonorisé avec chauffage individuel. La grande classe !!! je vais pouvoir dormir sans boule quies pendant mes vacances J
Nous mangeons un petit sandwich qui traînait dans notre sac, puis sieste. Ben quoi on est en vacance non ?
En fin d’après midi nous décidons de commencer à prendre la température extérieure, direction le marché de noel. Certes il est grand, le froid y est, mais au final on retrouve un peu les mémés bricoles et gadgets qu’en France. Nous continuerons à déambuler dans les rues puis pour ce premier diner nous nous contenterons de quelques denrées bien françaises achetées au Spar du coin.
Jour 2, 28 Décembre
Le guide touristique nous annonce une journée chargée.
Départ pour les plus beaux bains thermaux de budapest « les bains Gellert »
Sa source thermale existe depuis le XIIIe siècle. le décor a conservé ses mosaïques, vitraux colorés et sculptures.
On nous explique en hongrois assorti de quelques vagues mots d’anglais qu’il y a un coté fille et un coté garçon. Nicolas part donc de son coté et moi du mien et on espère se retrouver dans la piscine mixte.
Je suis deux vielles dames bien hongroises et j’arrive au « vestiaire » et là la « gardienne » me demande mon ticket. J’essaye tant bien que mal de lui expliquer que c’est Nicolas qui l’a gardé. Finalement elle cède et me dit que je peux me changer. Je regarde autour de moi, pas de cabine, pas de petit recoin, et horreur les deux mamies bien en chaire se mettent toute nue à cote de moi. Oh mon dieu faut se mettre à poil devant tout le monde !!!!!!!!!
Bon ben y a pas le choix, même pas possible de se cacher derrière ma serviette, elle est trop petite.. Cette petite aventure passée je me dirige vers la piscine pour raconter mes péripéties à Nicolas dans une piscine à 36°C. Puis on décide d’aller explorer chacun de notre coté les autres salles. Le coté gauche pour les garçons, le droit pour les filles. Et la c’est un vrai labyrinthe. Je parviens à trouver les piscines à38°C et 40°C, les ¾ des femmes sont nues comme des vers. Difficile de ne pas fixer les gens quand on est français et pas habitué au nudisme.
Chouette un sauna. J’ouvre la porte et tombe sur une brochette de nudistes entassés les unes sur les autres. Vite je referme. tant pis pour le sauna
Je longe des couloirs, tombe sur des salles de massage, des nouvelles piscines avec des instruments blizzards. Bon il est temps de retrouver la piscine mixte.
Nous faisons trempette pendant 1h30 et puis ressortons à l’air libre. Une bulle de chaleur nous entoure et nous ne sentons même pas le froid extérieur.
Nous grimpons sur le Mont Gellert (235m), belvédère le plus haut de Budpaest, où nous admirons la vue sur la ville et ses différents quartiers, notamment Buda et Pest. Quelques pas plus loin, se dresse la gigantesque Statue de la Liberté hongroise,14m de haut, brandissant une feuille de palmier. Symbole de la ville, elle est visible de très loin et commémore la libération de la capitale par l'Armée Rouge.
Après une pause repas bien méritée nous nous dirigeons vers la basilique saint etienne. Une coupole de 96m de haut qui abrite la plus précieuse relique de Hongrie : la main droite momifiée du roi Saint Etienne (premier roi de Hongrie, qui a converti la nation au christianisme). Pour ma part c’est plutôt la taille des chandeliers qui m’a impressionnée.
Le soir on s’offre un petit resto avec des plats typiques hongrois : la goulash soup et le hungarian ragout servi dans une grosse miche de pain. Très très bon.
Jour 3, 29 Décembre
La journée commence encore une fois par des bains. Cette fois ci nous allons aux bains Luckas.
Excentrés du centre ville, ces bains ne sont pas destinés aux touristes mais aux locaux et cela se ressent bien en entrant. En effet, ici pas de panneaux en anglais, que du hongrois. La caissière nous explique dans un anglais approximatif que aujourd’hui il y a beaucoup de monde et donc c’est moitié prix. Nicolas méfiant hésite à prendre les tickets « t’es sur qu’on peu se baigner, qu’on ne va pas payer juste pour visiter ? », pauvre caissière, elle ne sait pas que l’inde rend les gens très méfiants.
Aller on paye et on verra bien. Sur les murs jaunes de l’entrée, des plaques remerciant les saints pour leur action curative. Une forte odeur de souffre se dégage des bains effectivement bondés.
Le bâtiment ressemble à un temple grecque, une fontaine en marbre rose trone au centre mais c’est à la fontaine de marbre gris avec robinet des dragons en or que vous pourrez boire de l’eau potable.
On passe d’une piscine à l’autre, sauna, hammam,…2h à faire trempette.
A la sortie on fait l’impasse sur l’eau chaude soufrée à boire, censée améliorer le transit, guérir des rhumatismes,… on verra ça quand on sera vieux. Pour le moment on va se contenter d’une bonne bouteille d’eau gazeuse achetée au magasin du coin.
Nous nous dirigeons maintenant vers le bâtiment du parlement vieux de 100 ans. Hélas le garde nous informe que il faut venir le matin très tot pour pouvoir retirer les tickets de visite donnés au compte goute. Bon ben tant pis pour les 40 kilos d'or utilisés pour la décoration, la Couronne hongroise, et la maquette du Parlement en allumettes réalisée par une famille hongroise. on se contentera de la magnifique façade extérieure en calcaire, architecture qui ressemble d’ailleurs au parlement de Londres.
Nous nous dirigeons maintenant vers le bastion des pêcheurs et l’église Saint Mathias (du nom du roi) avec son toit fait dans un style fin du 19ème siècle, très Art nouveau.
La place « bastion des pécheurs » a été baptisée en l’honneur des pêcheurs qui protégeaient le quartier. Les sept tours symbolisent les tentes des sept chefs de tribus qui ont conduit les Hongrois dans leur nation à la fin du 9ème siècle De cet endroit nous pouvons jouir d ‘une vue magnifique sur Pest, le tout accompagné du « doux » son d’un violon….qui ne connaît qu’un morceau, le temps que les touristes de passage lui donnent une pièce quoi.
Vient ensuite le petite arrêt traditionnel dans une pâtisserie. Cette fois ci nous trouverons la pâtisserie citée dans le guide (non sans mal encore une fois) et nous délectons d’énormes parts de gâteaux chocolat et crème accompagné d’un chocolat chaud 100% chocolat. Difficile de décoller de sa chaise après ça ;-)
Dehors il commence à faire nuit, nous nous dirigeons vers le superbe château royal illuminé sur la colline de Buda, quelques photos dont une très réussi part Nico. Puis histoire de se mettre au chaud nous décidons d’aller visiter la galerie nationale hongroise. Bon je ne vais pas vous décrire l’intérieur. Beaucoup de tableaux, et encore des tableaux.
Jour 4, 30 Décembre
Ce matin ce sont les bains Szécheni
C’est un des plus grands complexes de bain en europe. Sa source thermale a été découverte en 1897, elle est la plus profonde et la plus chaude de la capitale (75°C).Les parties plein air du bain sont très animées en hiver.
Les bains sont tellement chauds qu’on ne voit meme pas la pisicine extérieures, juste un vaste nuage de brouillard. Ca ne va pas être facile de se retrouver. Après m’être gelée les pieds sur les margelles glacées, je plonge dans l’eau a 38°C. nico arrivera 5 minutes plus tard. Nous nous amusons dans la piscine avec des jets, a contre courant puis sous la cascade qui sort de la gueule du lion.sauna hamman intérieur. Ce complexe est IMMENSE.
Nous battons notre record 2h30 de baignade.
Petit tour dans le parc voisin, il ne fait pas assez froid, la patinoire en plein air n’est pas ouverte, même pas l’ombre d’une fine couche de glace a l’horizon. Snif moi qui voulais patiner dehors comme dans les films à la télé.
Nous nous dirigeons ensuite vers l’avenue Andrassy, les champs Elysées hongrois longue de 2,5km.
A son extrémité, la place des héros, construite pour le millénaire de 1896, célébrant l'arrivée des Hongrois dans la région mille ans plus tôt. S’y trouvent également un monument funéraire en mémoire des héros de Hongrie et une statue en haut de laquelle l'archange Gabriel tient la Couronne hongroise dans sa main droite, et une croix de Lorraine dans sa main gauche.
Nous continuons sur l’avenue d’andrassy avec une petite incartade dans le hall d’entrée de l’opéra national. Puis nous poursuivons sur l’avenue à la recherche de la pâtisserie citée dans le guide du petit futé. Elle doit avoir disparue et ce n’est pas avec les explications peu précises du guide qu’on va la trouver. Tant pis on se rabat sur une autre. Un petit chocolat chaud et quelques pâtisseries plus tard nous repartons à l’hotel.
Ce soir c’est soirée culturelle. Nicolas nous a réservé des places au très prestigieux concert des 100 violons tsiganes. Il a pris les places sur un site italien, on a juste un numéro de réservation alors c’est un peu stressé que nous nous y rendons. Nous présentons le numéro de réservation. Oulala vue la tête de la réceptionniste ca ne s’annonce pas bien. Elle nous dit qu’elle ne connaît pas ce site, que le numéro ne correspond à rien. Heureusement elle appelle un de ses collègues qui a la présence d’esprit de regarder les noms sur la réservation. Yes c’est bon on a nos tickets.
Nous d »posons nos 6 manteaux, 8 écharpes au vestiaire et allons nous asseoir a notre place. Euh t’es sur que c’est bien la ? On est assis à une table de 6, avec bouteille de vin, eau et petits fours. Des italiens viennent s’asseoir à coté et nous confirme que c’est bien ça. Cool, c’est la classe.
Le concert est magnifique. 3 xylophones, dont 1 très show man. 2h de pur bonheur. A la fin des feux d’artifices, des confettis, bonne année 2010, avec 1j d’avance. merci gentil organisateur pour ce concert.
Jour 5, 31 Décembre
Ce matin sera consacré au shopping et à la photo. Nous nous rendons au grand marché couvert, au sous-sol, on peut trouver des marchands de poissons, au rez-de-chaussée de la viande et des fruits, et au premier étage une concentration de touristes au m² : photos, jeux d'échecs, cartes postales, sacs, T-Shirts, lunettes, cartes,verres de cristal, nappes brodées,…autant d’artisanat « local », parfait pour les touristes. Je me contenterai de ramener un œuf en bois peint et nicolas…une poivrière. Chacun ses centres d’intérêt….
Après une ultime visite de monument au pont des chaines, le plus vieux pont de la ville, achevé en 1849, après midi repos car ce soir c’est la fête.
A 19h on sort dans la rue prendre la température. Nous nous rendons sur une première place, un groupe joue du rock hongrois. On mange des saucisses bien grasses et des frites bien froides. Les premiers feux d’artifices sont allumés par des gamins de 5 ans…. Les gens portent des chapeaux, des froufrous colorés, des tubes en cartons qui font du bruit,…
Direction une deuxième place. En fait une petite scène avec un grand écran. Nous arrivons au moment où le « présentateur » demande à deux filles du public de monter sur scène. Pour mettre l’ambiance il leur demande de se dévêtir, puis de s’embrasser,… étranges les festivités de nouvelle année à Budapest. Bon on décide de se diriger vers la 3eme et dernière place où la fête est censée battre son plein. En fait pas de musique juste beaucoup de monde dans la rue. Pour patienter rien de mieux qu’un petit chocolat et des pâtisseries dans la fameuse maison gerbeau. On a de la chance une table dans un petit recoin se libère. A la table d’à coté un couple, le garçon sort une bague. Une demande de fiançailles ? Je suis bien incapable de répondre car la fille n’a pas vraiment l’air enthousiaste. Dehors la foule se fait plus dense. Les feux d’artifices sont lancés au milieu des gens. A un moment donné tout le monde regarde le premier étage du bâtiment dans lequel nous nous trouvons. Apparemment un feux d’artifice est rentré par une fenêtre ? Les serveuses s’agitent. Y a le feu ou quoi ? Finalement tout redevient calme.
On reste au chaud (et à l’abri des feux d’artifice) encore un petit moment puis à 23h nous décidons d’aller déambuler dans les rues animées. Nous longeons les quais, voyons passer le tram n°2 tout illuminé de led bleues. C’est très joli. Nous allons nous placer sur le pont des chaines et attendons le feu d’artifice du nouvel an…sous nos parapluies. 5,4,3,2,1 BONNE ANNEE 2010.
Jour 6 1er janvier
Réveil matinal. Pour une fois nous sommes les premiers au petit dej.
Les transports urbains marchent normalement même le 1er janvier. Nous achetons nos derniers tickets de métro. Le bus est là, il nous attend. Enfin pas tout a fait. on cours un peu quand même car nico a comme l’impression qu’il est en train de fermer les portes. Et nous voilà a l’aéroport.
Cette fois ci on fait la queue et on peut voyager a coté. La voiture est toujours là, la CB de nico aussi.
Retour à la maison après une semaine de vacance super bien organisée par l’agence de tourisme Nicolas J